Le terme de « syndrome de l’imposteur » a été créé par Pauline R. Clance et Suzanne A. Imes, psychologues, en 1978. Elles l’utilisèrent pour qualifier un « doute maladif qui consiste essentiellement à nier la propriété de tout accomplissement personnel ». Ce syndrome est aussi appelé syndrome de l’autodidacte, phénomène de l’imposteur ou expérience de l’imposture. Loin d’être marginal, on estime aujourd’hui que 70% des personnes à l’échelle mondiale seraient touchées au cours de leur vie par ce syndrome. La crise du coronavirus a d’ailleurs révélé de nombreuses répercussions quant à ce sentiment d’imposture. Au Royaume-Unis, 85% des adultes actifs ont déclaré se sentir incompétents au travail depuis l’arrivée de la pandémie.
DE LA NECESSITE DE LA NEURODIVERSITE
La neurodiversité désigne à la fois la variabilité neurologique de l’espèce humaine et les mouvements sociaux visant à faire reconnaître et accepter cette différence.
ÊTRE SURDOUÉ-E EN FRANCE : LE POIDS DU CONTEXTE CULTUREL
Et si être surdoué en France était particulièrement difficile, du fait du poids du contexte culturel ?
Je voudrais revenir aujourd’hui sur les travaux de Geert Hofstede (psychologue social et professeur d’anthropologie) sur les dimensions culturelles. Ces travaux, commencés en 1967 se poursuivent toujours au sein du Hofstede Centre à Helsinki. Ceux-ci me sont d’une grande utilité lorsque j’anime des formations en entreprise sur l’interculturalité.